Article publié le 23 février 2019, toujours d’actualité :
Article publié sur mon blog Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/ramzi-kebaili/blog/280720/relance-europeenne-une-autre-solidarite-est-possible
Article publié sur mon blog Mediapart : https://blogs.mediapart.fr/ramzi-kebaili/blog/260520/la-modern-money-theory-reponse-incontournable-la-crise-systemique
Mon livre auto-édité « Quittons l’Europe ! Pour une souveraineté populaire et inclusive » est commandable à ce lien : https://www.bookelis.com/politique/35173-Quittons-l-Europe-.html
La vidéo de la soirée de lancement du livre est disponible à ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=R3lHRKlFmNQ
Les luttes de classe en France au XXIè siècle, dernier livre d’Emmanuel Todd, laisse malgré ses qualités un goût d’inachevé. On ne peut que souscrire à sa thèse principale, selon laquelle le nivellement par le bas des conditions de vie, conséquence du choix de l’euro, entraine une réunification des classes populaires. Todd contredit ainsi les prophéties d’atomisation voire « d’archipélisation », aujourd’hui omniprésentes dans les grands médias. Cette idéologie dominante, partagée aussi bien par les néolibéraux macronistes que par les souverainistes néoconservateurs, affirme en effet l’existence d’une fracture irrémédiable entre les classes populaires rurales (parfois qualifiées comme « petites blanches »), qui ont fourni les premiers bataillons des Gilets Jaunes, et les quartiers populaires des banlieues « métissées ».
Les déclarations d’Edouard Philippe annonçant que le projet de régime universel de retraites par points sera complété par l’instauration d’un « âge d’équilibre », initialement fixé à 64 ans et en-dessous duquel une décote sera appliquée, ont rencontré un certain scepticisme. Nombre d’observateurs se bercent1 en effet de l’illusion que cet âge pivot, considéré comme une ligne rouge par la CFDT, ne serait qu’un leurre ajouté in extremis pour pouvoir le retirer et faire accepter le passage au système par points. Pourtant, en lisant le rapport Delevoye pp.46-482, on comprend que cet âge de taux plein constitue le cœur de la réforme, puisque l’objectif véritable est d’augmenter l’âge de départ à la retraite. Explications.
Alors que l’on croyait le Plan B enterré, le groupe insoumis « Intérêt général », à ne pas confondre avec la revue du PG « L’intérêt général », tente une opération de réanimation1.
Cet article a essuyé un refus de publication du journal Marianne, qui avait pourtant publié quatre articles favorables à M. Peña-Ruiz. Ce qui illustre parfaitement la thèse qui y est défendue.
Les propos de M. Peña-Ruiz « Le racisme antimusulman est un délit. La critique de l’islam, la critique du catholicisme, la critique de l’humanisme athée n’en est pas un. On a le droit d’être athéophobe, comme on a le droit d’être islamophobe » ont déjà fait couler beaucoup d’encre, mais le débat n’a guère avancé. En effet, dès le départ, l’alternative a été mal posée par le philosophe : entre la critique de la religion, qui ne peut en aucune façon être qualifiée de « phobie », et des actes ouvertement délictueux comme l’agression physique ou verbale de musulman·e·s, il existe un troisième sens au mot « islamophobie », qui est aujourd’hui le plus répandu. Il s’agit de toutes les nouvelles interdictions et normes juridiques inventées ces dernières années, notamment celles dirigées contre les tenues islamiques (foulards, burkinis…). Il est important de noter que si ces sujets sont considérés comme « controversés » à gauche, ils ne le sont pas du tout chez le Défenseur des Droits Jacques Toubon, pourtant homme de droite, qui a clairement dénoncé l’illégalité des atteintes à la liberté vestimentaire. Et même lorsque cette islamophobie parvient à s’exprimer sous une forme juridiquement légale, force est de constater qu’elle constitue une arme particulièrement dangereuse entre les mains des gouvernements occidentaux.
Un Brexit sans accord va-t-il coûter des vies humaines, à cause d’une pénurie de médicaments ? C’est le scénario catastrophe présenté sur le plateau de C dans l’air, le 23 août dernier [1], qui cite notamment les risques liés à l’insuline, qui est utilisée comme traitement du diabète.